A travers cette création 2022 l’ensemble Dulcis Melodia propose un voyage à la découverte du fonds précieux et miraculeusement conservé de l’abbaye d’Alspach (Haut-Rhin). Cette production est en particulier l’occasion de mettre à l’honneur de remarquables auteurs dont on ne connaît pas d’autres œuvres que celles contenues dans cette collection.
La bibliothèque de l’Union Ste-Cécile de Strasbourg possède un fonds important provenant de l’ancienne abbaye de clarisses d’Alspach : il s’agit de la seule bibliothèque musicale ayant appartenu à un monastère alsacien parvenue jusqu’à nous.
Ce fonds a été principalement constitué sous le priorat de la Mère Pacifique (1682-1728) puis de Clara Franziska Holdt qui lui succéda de 1729 à 1783.
La collection a échappé au pillage, lors de la vente des bien ecclésiastiques en 1791, grâce à la sœur Agnès (Françoise Schielé) et, à la suite de legs successifs, a été cédée au Grand Séminaire de Strasbourg en 1907 par l’abbé François Joseph Müller.
Le programme est constitué de trois types d’œuvres qui représenteront les trois différentes facettes du fonds d’Alspach :
- 5 motets du compositeur « Petit » présentant un panel varié, à même de donner une idée assez complète des particularités et de l’intérêt artistique de cet auteur.
- 3 arias d’autres compositeurs (Cohelius, Clauseck, Fischer) dont l’une est clairement le réemploi d’une aria profane.
- 2 pièces instrumentales (Neuman de Deux-Ponts, Campignioni) écrites pour deux instruments de dessus et basse continue
Les œuvres qui composent le programme sont toutes inédites, puisque la collection de l’abbaye d’Alspach en constitue la seule source parvenue jusqu’à nous.
Les Harmonies d'une abbaye oubliée
Autour du fonds précieux du couvent d'Alspach
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Programme prévisionnel
Petit (XVIIIe siècle)
Gaudete mecum (1750) soprano, 2 dessus, basse continue
Ecce elongavi fugiens (1749) soprano, 2 dessus, basse continue
Cohelius (XVIIIe siècle)
Aria « Quam dulci modulo volucris cantilat » soprano, 2 dessus, basse continue
Neuman de Deux-Ponts
Trio (1750) : Allegro – Andante – Presto 2 dessus, basse continue
Clauseck (Johann Ignaz ?)
Aria « Gaude, Gaude virgo generosa » soprano, 2 dessus, basse continue
Petit
Surgam et circuibo civitatem (1749) soprano, 2 dessus, basse continue
Regnum mundi (1749) soprano, 2 dessus, basse continue
Campignioni
Trio : Adagio – Allegretto – Menuetto 2 dessus, basse continue
Fischer (Johann Caspar Ferdinand ?)
Aria « Quemadmodum desiderat cervus » soprano, 2 dessus, basse continue
Petit
Salve Regina Mater misericordiae soprano, 2 dessus, basse continue
Distribution
| Ensemble Dulcis Melodia |  |
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| Sarah Gendrot-Krauss | soprano | |
| Ursula Garnier ou David Brinkert | violon baroque | |
| Céline Jacob | violon baroque et flûte à bec |
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| Hélène Rydzek | viole de gambe et flûte à bec |
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| Jean-François Haberer | orgue et clavecin |
Détails pratiques
Durée du programme : 70 minutes (de préférence avec entracte)
L’ensemble est en mesure d’assurer la prestation « clé en main », comprenant la mise à disposition, transport et accord d'un clavecin et d'un orgue positif, mise à disposition et installation de l’ensemble du matériel de scène (éclairage, pupitres, etc.)
L’organisateur se verra remettre au minimum un mois avant le concert le programme définitif détaillé, comprenant notamment l’ensemble des textes chantés.
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