Johann Georg Rauch

un compositeur oublié de la cathédrale de Strasbourg…

 

Bien que l’on ignore tout de la jeunesse et de la formation de Johann Georg Rauch – né à Soultz (Haut-Rhin) en 1658 – son nom apparaît autour de 1681 où il est mentionné comme organiste de la cathédrale de Strasbourg, précisément au moment où cette dernière, sur ordre du Roi de France Louis XIV, est rendue au culte catholique après plusieurs décennies de protestantisme. Sa présence dans la vie musicale de la cathédrale est attestée jusqu’à sa mort après laquelle son fils Michel-Joseph prendra sa succession. Rauch n’a curieusement pas laissé d’œuvres d’orgue. En revanche il est l’auteur de quatre imposants recueils de musique (3 consacrés à des pièces vocales et un constitué de douze sonates instrumentales), tous édités de son vivant et très diffusés en Alsace et au-delà. Après un succès considérable, l’œuvre de Johann Georg Rauch est progressivement tombée en désuétude jusqu’à être totalement oubliée à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
A la suite d’un important travail de recherches et de restitution, les musiciens de l’ensemble Dulcis Melodia se réjouissent de partager avec le public leur passion pour l’œuvre de Johann Georg Rauch, sans aucun doute une pièce maîtresse du patrimoine musical rhénan.

 

 Programme

 

Veni Consolator optime (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°XXIII, Augsburg, 1687)
Sonata Prima (Cithara Orphei, Strasbourg, 1697)
Succendite me (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°XIII)
Salve Regina (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°II)
Sonata Tertia (Cithara Orphei)
Desiderata nobis (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°XXVI)
Benignissime Jesu (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°XIX)
Regina coeli (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°IV)
Sonata duodecima (Cithara Orphei)
O Jesu mi (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°IX)
Omnes sitientes (Novae Sirenes Sacrae Harmoniae, n°XV)


Nous proposons d’ajouter au programme 3 pièces d’orgue de Georg Muffat (1653 – 1704) lorsqu’un grand-orgue peut être utilisé.


Durée du programme : 70 minutes (sans pièces d’orgue) avec possibilité d’entracte